Comment choisir son stylo plume ?

Voici les différents points d’attention avant de réaliser l’achat.

Quel type de stylo ?

En premier lieu, vous devez choisir le type de stylo avec lequel vous vous sentez mieux pour écrire (pointe feutre, roller, stylo-bille, stylo plume). Les stylo-billes ou les rollers sont plus pratiques, par exemple dans le cadre d’une activité professionnelle. La plume permet plus de variations et d’effets d’écriture, par exemple avec une plume Flexible, mais peut s’avérer moins pratique pour un usage quotidien (risque de fuite, remplissage de l’encre etc..). La plume permet souvent un trait d’écriture plus élégant et qui procure plus de sensations.

Êtes-vous droitier ou gaucher ?

Si vous êtes gaucher, une plume Fine sera généralement plus appropriée.
Si vous êtes droitier, toutes les options s’offrent à vous ; souvent les plumes les plus larges correspondent mieux aux écritures généreuses.

Le choix du matériau

Dans les stylos les plus récents, on trouve principalement des stylos en laque, résine ou métal. Les stylos en laque ou en métal sont en général plus lourds et peuvent donner une impression de qualité. Néanmoins dans les modèles en résine, on trouve aussi de très belles versions recherchées, comme la gamme Duofold de la maison PARKER.
Les stylos en laque sont très chics, mais plus fragiles à l’usage, en raison du risque de rayures. Il y aussi des versions en bois, fabriquées dans les années 1980 par la firme WATERMAN, assez fragiles (fissures ou taches d’encre difficiles à effacer sur le bois) mais très beaux et très agréables à utilisé.

Le choix du système de remplissage

La plupart des grandes marques (Sheaffer, Pelikan, Montblanc, Waterman, Parker, Sailor etc.) utilisent leurs propres cartouches, pour ce qui est des modèles récents, depuis les années 1970.

Certaines versions, souvent plus haut de gamme, sont à pompe.

D’autres versions peuvent être utilisées, soit avec des cartouches, soit avec un convertisseur, ce qui permet de s’en servir avec une bouteille d’encre, comme un stylo à pompe.

Les stylos à cartouches ont l’avantage d’être pratiques à utiliser, mais les versions à pompe sont plus agréables de par la manipulation pour le chargement de l’encre.

Par ailleurs, pour ces derniers, il est possible d’utiliser des couleurs d’encre peu communes, comme par exemple le violet, rouge clair ou Sienne par exemple, non disponibles en format cartouches.

La sélection de la plume

La plume est le point de contact entre le stylo et ce que vous écrivez, la plupart des plumes sont en métal, métal plaqué or, Or massif 14 ou 18 carats. Les modèles les plus hauts en gammes sont généralement dotés de plumes en Or, néanmoins, dans l’histoire du stylo certain modèle comme MONTBLANC a produit des modèles avec une plume en acier, pour des raisons externes (i.e. durant la deuxième Guerre mondiale où l’or était très rare, donc les plumes étaient en acier), aussi pour des raisons de design ou de mode, comme par exemple la version Montblanc Turbo, pour lequel la plume en métal, se marie beaucoup mieux que l’or, par rapport à l’aspect du stylo.

La plume en or procure des sensations très agréables, les plumes en or 14 carats sont plus rigides que les plumes en or 18 carats. Sur certains modèles comme les anciennes plumes sont Flexibles ou semi-Flex, permettant de produire de très beaux effets d’écriture. Au niveau des tailles de plume, il existe de nombreuses options, les principales tailles étant Moyennes, Fines, Large ou Broad (en anglais).

Plus rarement on trouve des tailles de plume XF / Extra-Fine ; BB Extra Broad ; Oblique, Oblique droite, Oblique gauche, Italique. Généralement, plus votre écriture est expansive, extravagante, plus vous apprécierez une taille de plume Large et inversement. Cela peut aussi dépendre de la langue d’écriture, i.e. en Asie et Extrême-Orient, les tailles de plume F ou XF sont plus appréciées, car elles permettent d’écrire avec précision les caractères asiatiques, contrairement à des plumes qui seraient plus larges.

Comment reconnaître la taille de plume sur un stylo ?

Le mieux est de pouvoir l’essayer, certains vendeurs peuvent vous envoyer des photos des traits d’écriture pour vous faire une idée plus précise. Certaines marques peuvent aussi donner des indications de la taille de la plume, sous différentes formes :

Chez Waterman, il y a souvent une lettre, M, F ou L, sur la partie noire sous la plume.

Chez PELIKAN, la taille de plume est souvent gravée sur la plume elle-même sous forme d’une lettre.

Chez PARKER, il y a une lettre sur la partie noire située sous la plume ou bien un numéro correspondant à un type de plume en particulier.

Voici un exemple de la grande variété de plumes possibles sur un stylo :

Un tableau avec inscrit les différentes tailles est sorte de plume existante.

Le prix

En général, plus vous montez en gamme, plus c’est cher, notamment en raison des matériaux utilisés, du fait que la plume soit en or massif avec des finitions. Certains modèles anciens en laque ou en ébonite, peuvent atteindre des côtes élevées (I.e. Viala et surtout Dunhill et Dunhill Namiki).

Édition spéciale

Certains fabricants, comme MONTBLANC, PELIKAN ou encore PARKER proposent des éditions spéciales ou limitées. Parmi les plus connues, on trouve la série des écrivains chez MONTBLANC, sortis quasiment chaque année et avec une boîte en forme de livre. On peut citer les versions les plus célèbres comme, Hemingway, Alexandre Dumas, Marcel Proust, Franz Kafka, Jules Verne, Miguel de Cervantes, Agatha Christie, Oscar Wilde, Léon Tolstoï, Carlo Collodi ou encore Victor Hugo.

Chez MONTBLANC on trouve aussi une série de stylos « les Mécènes » appelée en anglais « patrons of Arts » sur le thème de grands personnages notamment de la science, de l’industrie ou de la finance. Parmi les plus célèbres, on peut citer les versions Prince Régent, Lorenzo de Medici, Nicolas Copernicus, Louis XIV, Charlemagne, Serimamis, Pope Julius II, Andrew Carnegie, Steinway, Lucciano Pavarotti ou encore JP Morgan.

Chez PELIKAN, on trouve des déclinaisons des modèles M 600 ou M 800 sur le thème des principales villes du monde, comme par exemple Toledo, Stockholm, Madrid ou Shanghai. Des modèles prestigieux ont aussi vu le jour, comme les versions Maki-e réalisés en laque japonaise, la plume célèbre des séries correspondent sans doute aux sept merveilles du Monde.

Chez PARKER, on peut trouver des versions prestigieuses sur la base de la série DUOFOLD, comme des versions en or massif, la version Mandarin, ou les séries limitées en laque Maki-e avec motif de tigre ou de carpe qui ont une certaine valeur.

Pourquoi un stylo à plume ?

Je dois dire qu’écrire avec un stylo plume évoque un sentiment pas comme les autres. Le grain de la plume au contact du papier, la douceur du corps du stylo, l’agilité de l’écriture, le frottement du papier, etc. Autant de sens qui rendent l’écriture sublime et pleine de grâce.

Autrefois symbole de culture et de richesse, cet article de luxe semble avoir été oublié par la plupart d’entre nous. Pourtant, notre élite ne s’est jamais éloignée de son utilisation.

Chaque président américain depuis Franklin Delano Roosevelt a signé de nombreux stylos, statuts et documents officiels. Le 23 mars 2010, Barack Obama a lancé le Health Care Act avec 22 stylos rollers AT Cross avant de les fournir à ses employés. Selon le magazine The Times, George W. Bush aurait gardé l’un des stylos utilisés pour signer la loi sur la sécurité intérieure à la suite du 11 septembre. Même en Europe, il est courant que des politiciens récoltent le « butin » de ces œuvres. Nicolas Sarkozy, Silvio Berlusconi… les exemples d’amateurs de belles plumes sont nombreux.

Parez-vous des plus beaux bijoux fabriqués à partir de bois précieux, de métaux précieux et plus encore. Ces dernières années, les stylos plume sont devenus des bijoux et retrouvent peu à peu leur caractère aristocratique. Les prix des stylos plume peuvent varier de 100 euros pour des stylos de haute qualité à des dizaines de milliers d’euros pour des modèles rares. Ainsi, les plus belles marques de luxe proposent des séries limitées que l’on retrouve régulièrement dans les maisons de vente aux enchères et spoliées par des passionnés à des prix exorbitants.

Quelle est l’histoire du stylo plume ?

L’histoire du stylo a commencé avec la plume. Le principal inconvénient de son stylo était le manque de débit d’encre. Il était nécessaire de constamment les tremper dans l’encrier pour garder suffisamment d’encre pour écrire. Les stylos à plume sont la première et la meilleure solution pour éliminer le besoin de garder la plume trempée. L’invention était tout à fait logique. Il consistait à intégrer un réservoir d’encre à base d’eau et un système de ressort métallique.

Les stylos plume peuvent être remplis de différentes manières selon le mécanisme du stylo. Certains nécessitent un compte-gouttes, une seringue ou un système de recharge pour distribuer l’encre, certains utilisent un piston et certains utilisent une cartouche. Après remplissage, l’encre s’écoule à travers le tube d’alimentation par le principe de la gravité et de la capillarité, vers la pointe métallique, prête à écrire. Non seulement les plumes d’oie, mais aussi les plumes de canard, de corbeau, d’aigle ou de coq étaient utilisées pour écrire sur le parchemin. La Rome antique préférait le calamus (en roseua ou en bronze) et l’Égypte préférait les stylos en cuivre.

Dans la période 973 après JC, le livre mentionne la première utilisation de réservoirs d’encre. Les inventions viendront du Maghreb. Les califes auraient préféré un système d’écriture leur permettant de garder les mains propres. Satisfait de la solution que lui aurait proposée son serviteur, le stylo à encre est entré dans l’histoire. Les épingles métalliques n’ont été inventées qu’en 1820, grâce à de nouveaux aciers plus souples et plus légers.

Ces dispositifs nécessitaient que la plume soit plongée sans relâche dans l’encrier. Et le stylo ne pouvait pas se nourrir jusqu’à ce que Petrasche Poenal invente le porte-stylo portable en 1827. Mais les réservoirs d’encre sont loin d’être parfaits… Dans la période de 973 vient le premier stylo mentionné avec un design de réservoir d’encre. Les califes d’Afrique du Nord-Ouest – le Maghreb – demandaient autrefois des stylos pour garder leurs mains propres sans laisser d’encre. Il a ensuite dit qu’il était heureux d’avoir un stylo avec un réservoir d’encre et qu’il pouvait être retourné pour que l’encre puisse couler sans se renverser.

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