Détecter une contrefaçon Montblanc

Détecter un vrai stylo MONTBLANC d’un faux n’est pas aisé pour la plupart des personnes.

Par ailleurs les techniques des faussaires s’améliore d’année en année, les finitions sont de plus en plus belles et précises.

En préambule, le lieu d’achat sécurise plus ou moins le risque de contrefaçon : si vous achetez un produit neuf dans une boutique MONTBLANC agréée, ce sera beaucoup moins risqué que l’achat d’un produit d’occasion sur un marché de revente entre particuliers.

Ainsi je vous donne quelques points d’attention.

 

Le numéro de série

La présence d’un numéro de série n’est pas une garantie d’authenticité. Du reste beaucoup de vrais stylos MONTBLANC n’ont pas de numéros de série, notamment dans la gamme Meisterstück produite avant 1991.

Si vous avez un doute, tapez le numéro de série sur Internet, et il est possible que vous retrouviez la photo d’un stylo identique sur un site Chinois par exemple.

L’emplacement du numéro de série compte aussi.

Sur certains modèles de la gamme Starwalker, celui-ci doit être gravé sur la bague soutenant l’agraphe et non sur l’agraphe elle-même.

Une image montrant un détail qui permet de différencier un vrai et un faux stylo Montblanc.

La finition

La finition est une question d’appréciation ; plus facile à voir en vrai que sur une photo. Les vrais stylos MONTBLANC sont souvent réalisés en résine de bonne qualité et non en plastique comme les contrefaçons. Les vrais stylos MONTBLANC sont bien ajustés au niveau des attributs, des bagues de séparation. De même, le numéro de série, quand il y en a un est bien gravé, sans imprécisions, et bien droit.

Sur certains modèles en métal lisse, en version plume ou bien en roller, la finition peut-être vraiment proche d’un modèle authentique. Le détail permettant de faire la part des choses, vient du mode de fermeture du capuchon. Sur les contrefaçons, celui-ci est clipsé, alors que sur les modèles authentiques, celui-ci se visse. Par ailleurs le support de l’étoile, ornant le sommet du capuchon est sur élevé par rapport aux modèles authentiques.

En outre, sur certains modèles de stylo bille, le pas de vis au niveau du capuchon est réalisé en métal de mauvaise qualité, s’ajustant parfois assez mal.

Une image montrant un détail qui permet de différencier un vrai et un faux stylo Montblanc.

Le mode d’écriture

Il existe beaucoup plus de contrefaçons en stylos bille et roller qu’en version plume, particulièrement sur les modèles à pompe, car beaucoup plus difficiles à contre faire.

Certains revendeurs de faux Montblanc n’hésitent pas à présenter leurs stylos avec une vraie recharge MONTBLANC et une vraie boite, pour tenter d’induire les acheteurs en erreur.

Sur un faux stylo plume, vous pourrez noter que la plume n’est pas en or massif, comme sur la plupart des modèles authentiques récents. Il peut être gravé « Iridium » ou bien encore « Germany » ou bien « 18K », mais de manière très grossière. La couleur d’or sur les fausses plumes peuvent être un simple revêtement, qui s’efface en frottant légèrement la plume.

 

Une image montrant un détail qui permet de différencier un vrai et un faux stylo Montblanc.

Les couleurs

Certaines couleurs de résine ne sont pas produites par Montblanc, sauf sur certaines séries spéciales ou éditions limitées.

Aussi si vous trouvez un stylo roller « Montblanc » rouge vif ou vert pomme, il s’agit d’une contrefaçon.

On trouve par exemple des copies de Montblanc Starwalker, avec des finition en résine marbré ou grises, qui n’ont jamais été produites par la firme Montblanc.

Les prix

Les prix à neuf sont définis dans le cadre des catalogues de la marque. Les soldes et réductions sont rares, vu la forte demande, tout au long de l’année. Donc si le prix est trop bas, méfiance.

Il en va de même pour les modèles d’occasion, qui se revendent avec une certaine décote, par rapport à l’état, mais sans plus.

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